Triangolo erotico
Autres titres: Trio lubrique et folles partouzes
Real: Antonio D'Agostino
Année: 1982
Origine: Italie
Genre: X
Durée: 85mn
Acteurs: Mark Shanon, Cathy Menard, Elisabeth Buré, Nadine Roussial, Paolo Gramignano, Pauline Teutscher, Guia Lauri Filzi, Giuseppe Alotta, Giuseppe Curia, Sandy Samuel, Riccardo Zamagni, Luigi Tripodi, Sabrina Mastrolorenzi...
Résumé: Paolo est marié à Marisa mais il est tombé fou amoureux de Adele, une jeune brunette qui lui fait tourner la tête. Il vit tant bien que mal cette relation triolique jusqu'au jour où, il trouve un stratagème afin de se faciliter la vie. Il parle d'Adele à son épouse en évoquant un rêve qu'il fait chaque nuit. Il finit par se faire rencontrer les deux femmes. Marisa tombe amoureuse de Adele mais celle ci trompe aussi bien Paolo que son épouse avec non seulement la bonne mais également tout ce qui se présente à elle. Jalouse, Marisa quitte son mari et Adele pour la femme de chambre tandis que Adele convaint Paolo de participer à une folle partouze....
Un film n'a jamais aussi bien porté son titre français que Triangolo erotico réalisé en 1982 par Antonio D'Agostino. Devenu en effet pour sa sortie en salles Trio lubrique pour folles partouzes, le titre résume à lui seul l'histoire de ce hardcore au scénario aussi convenu que bateau qu'on retranscrirait sans mal sur un simple confetti.
Paolo est marié mais il a une maîtresse, Adele, qui lui fait perdre la tête. Afin de concilier les deux, il décide de les faire se rencontrer grâce à un habile subterfuge. Les deux femmes tombent amoureuses l'une de l'autre et Paolo se retrouve seul. C'est alors que l'épouse découvre Adele avec la femme de chambre. C'est la rupture. L'épouse part avec la bonne tandis que Adele, Putain nymphomane, invite Paolo à une partouze dans le dressing d'une amie.
Un trio lubrique et une folle orgie, voilà les deux composantes de ce film 100% hardcore sans grand intérêt, sans aucune originalité, qui se contente d'enchainer les séquences de sexe tant hétérosexuelles que saphiques. Les trois-quart du film s'intéresse à ce triangle amoureux où les trois partenaires ne cessent de s'échanger au rythme des désirs et fantasmes de chacun, de se retrouver à deux ou à trois selon les opportunités qu'ont imaginé les scénaristes peu inspirés. On sourira devant le subterfuge inventé par le mari pour introduire Adele à sa femme, évoquant un rêve qu'il fait chaque nuit où il voit la troublante jeune fille, une belle occasion pour D'agostino de mettre en image le mensonge avant que
la réalité ne prenne le dessus. L'orgie finale occupe quant à elle les dix dernières minutes du métrage et se déroule dans un dressing entre deux porte-manteaux et un divan. Quant aux prouesses sexuelles, rien, d'extraordinaire et surtout d'audacieux cette fois si ce n'est la traditionnelle banane avec laquelle se masturbe Marisa ou plus drôle, la pomme du levier de vitesse que s'introduit Adele tout en faisant une fellation à son amant.
Peu de dialogues fort heureusement mais surtout une post-synchronisation horrible mais fort drôle posée sur les séquences de sexe alors que les acteurs ne parlent pas agrémentée en outre de cris et chuchotements souvent exagérés. On se réjouira surtout de l'éclatante distribution dont bénéficie le film puisqu'il regroupe la plupart des principaux hardeurs italiens et porn-starlettes d'alors à savoir Mark Shanon, le regard foudroyant de Cathy Menard et Nadine Roussial pour le fameux triangle de base tandis que Sandy Samuel joue la femme de chambre. Tous les autres ne font malheureusement qu'apparaitre parfois fort rapidement lors de l'orgie finale. On regrettera donc de n'entrapercevoir que quelques instants la tigresse Guia Lauri Filzi, la lolita Sabrina Mastrolorenzi, Pauline Teutscher et Paolo Gramignano.
Afin d'éviter toute surprise à notre lectorat susceptible de visionner cette brûlante polissonnerie soulignons le fait que Triangolo erotico est dépourvu de toute conclusion. Le mot Fin apparait soudainement au beau milieu de l'orgie. Il est certain qu'après avoir élaboré un scénario si recherché les auteurs n'ont peut être plus eu la force d'imaginer une fin, épuisés par un tel labeur.
Soyons pourtant magnanimes, le plaisir de retrouver les moustaches alertes de Mark Shanon au milieu d'une telle affiche mérite bien ce petit sacrifice bien que...